Monsieur le Premier ministre, il y a trois semaines que nous vous demandons, question d'actualité après question d'actualité, de renoncer à la hausse des taxes qui pèsent sur le carburant et sur les énergies. Vous nous disiez qu'il ne fallait pas changer de cap, mais vous venez de le faire : nous l'entendons. C'est un peu tard, j'espère que ce n'est pas trop tard ; en tout état de cause, comme le dit l'adage populaire, mieux vaut tard que jamais. Monsieur le Premier ministre, cela nous inspire la réflexion suivante : mieux vaudrait que l'Assemblée nationale se transforme en chambre d'écoute des Français plutôt que de rester chambre d'écho du Gouvernement et du Président.