Pour les en empêcher, la mobilisation est maximale et va encore croître dans les jours qui viennent, partout où ce sera nécessaire.
Nous avons en tête ces images épouvantables d'atteintes à l'ordre public et aux symboles de la République, à Paris mais aussi, par exemple, au Puy-en-Velay, où la préfecture a été attaquée et incendiée alors même que des agents étaient encore à l'intérieur, et où les sapeurs-pompiers ont été empêchés d'intervenir. Devant de tels faits, face à des attaques inédites, organisées, beaucoup plus violentes que ce que nous avons connu, la mobilisation doit être totale, et c'est ce à quoi s'emploient nos forces de l'ordre. Nous devons agir, et nous nous y employons à chaque instant, mais d'abord en assurant la sécurité de ceux qui manifestent.
C'est ce que nous faisons depuis le matin du 17 novembre. Depuis cette date, il n'y a pas un rond-point de France où nos forces de l'ordre ne se sont pas engagées pour porter secours, assurer la sécurité, la protection et l'assistance. Nous continuerons à agir de la sorte, mais nous serons extrêmement fermes avec celles et ceux qui pourraient venir samedi prochain dans l'intention de casser et de s'en prendre non seulement à des membres des forces de l'ordre mais aussi aux valeurs de la République.