En l'état de la rédaction de ce texte et de la loi, il est en effet possible de prendre en compte l'état de santé, le handicap et la personnalité de l'individu. Néanmoins, mon collègue Jumel souhaite faire un zoom précis sur l'état de santé et le handicap qui, souvent, passent à la trappe. Les moyens de recours, ensuite, font défaut.
En l'occurrence, il s'agit d'une précision opportune. Ce qui semble aller de soi dans cet hémicycle, pendant nos discussions, ne le va pas dans la vie quotidienne des institutions et du ministère de la justice. Nous connaissons des personnes en situation de handicap ou malades dont la prise en charge par l'administration pénitentiaire n'est pas toujours à la hauteur de ce que l'on pourrait espérer. Je n'en fais d'ailleurs pas grief à cette dernière compte tenu du peu de moyens dont elle dispose. Sans doute fait-elle du mieux possible.
Une inscription dans la loi nous imposerait une prise en charge à la hauteur des ambitions dont on se pare dans cet hémicycle. C'est pourquoi je voterai cet amendement.