Cet amendement tend à supprimer les alinéas 2 à 10 qui prévoient de renforcer de manière disproportionnée eu égard à la protection des droits et libertés, le fichage génétique, en réformant le fichier national automatisé des empreintes génétiques, le FNAEG.
Le Gouvernement, par ces dispositions, envisage de supprimer la notion d'ADN codant et ouvre ainsi la voie au fichage de l'ADN non codant, au nom de l'évolution des nouvelles technologies. Or l'ADN non codant peut contenir des précisions qui permettraient de dresser un portrait-robot génétique par l'origine biogéographique, la couleur des yeux, de la peau. Cette mesure nous semble disproportionnée au regard de l'objectif poursuivi.