La question du numerus clausus est loin d'être anodine. Sous la précédente législature, nous avions déjà envisagé cette solution avec Dominique Raimbourg, car nous étions confrontés, comme le gouvernement actuel, au problème de la surpopulation carcérale. On sait qu'une prison ne se construit pas en quelques années. Nous en reparlerons.
Nous considérons que le magistrat doit savoir en conscience, quand il prononce une peine d'emprisonnement, dans quelles conditions celle-ci sera exécutée. Il est impératif qu'elle soit prononcée au regard d'un dispositif d'incarcération qui corresponde à ce que la société attend d'une peine d'emprisonnement. C'est pourquoi le groupe socialiste soutient les amendements.