Intervention de Danièle Obono

Séance en hémicycle du mardi 4 décembre 2018 à 15h00
Programmation 2018-2022 et réforme de la justice — Après l'article 50 quater

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Dans un débat dont tout le monde mesure l'aspect sensible, il importe d'éviter les caricatures. Tout en étant à l'écoute de nos collègues corses, nous pensons, comme Ugo Bernalicis l'a dit, que nous vivons dans un État de droit, où sont respectés certains principes. Il n'y a pas de prisonniers politiques en France – les personnes dont nous parlons sont emprisonnées pour avoir commis certains actes sanctionnés par un jugement – , mais il y a un problème dans le traitement de ces détenus, qui doivent pourtant bénéficier de l'ensemble des droits que leur accorde notre système juridique. Ce n'est pas normal et c'est tout ce que nous disons.

J'invite vraiment tout le monde à éviter d'instrumentaliser cette question et à ne pas se satisfaire de ce qui est écrit, au risque de rester aveugle à la réalité. Que l'on soit ou non issu des territoires concernés, en France ou dans les pays voisins, il faut entendre l'appel à poursuivre, dans le respect de l'État de droit et des lois de la République, le processus d'apaisement déjà engagé.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.