Je voudrais rendre hommage non seulement aux forces de l'ordre, mais aussi aux pompiers et aux professionnels de santé qui ont connu une journée plus que difficile ce samedi.
Monsieur le ministre, vous avez dit qu'il était légitime de protéger les institutions. Mais pour moi, l'Arc de Triomphe est une institution : c'est un périmètre sacré qui contient la dépouille du Soldat inconnu et représente l'ensemble des soldats qui sont morts pour que vive la France. Pour moi, ce périmètre ne devait pas être violé, il devait rester sacré comme l'Élysée ou l'Assemblée nationale.
Ma question est simple. Dans vos propos liminaires, vous avez déclaré que la violence allait crescendo, et c'est bien ce qui s'est passé entre le 17 novembre et le 1er décembre. Alors pourquoi ne pas avoir fait appel au groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGN) basé à Satory ?