Monsieur le député Éric Diard, vous êtes intervenu à propos du groupement blindé de gendarmerie nationale qui est stationné à Versailles-Satory. Un certain nombre d'escadrons présents ont effectivement été engagés dans de la manoeuvre à pied, qui a été évoquée par le préfet de police et le ministre de l'Intérieur. Ce groupement blindé a évidemment une composante qui permet de participer à des opérations de maintien de l'ordre à pied, mais aussi une composante blindée.
Les véhicules blindés à roues de la gendarmerie nationale doivent être engagés dans des situations particulières : face à des tirs directs sur les troupes, ils permettent de progresser sous blindage ; ils permettent aussi de pousser un certain nombre de barricades qui pourraient être installées. En l'espèce, nous n'étions pas dans ce cas de figure samedi dernier. Il n'apparaissait donc pas utile, à ce stade, d'engager des véhicules blindés. Ceux-ci restent bien entendu à disposition du préfet de police ou du Gouvernement si toutefois il y avait lieu d'intervenir à l'avenir.