Oui, vraisemblablement.
Monsieur le président, vous me demandez de quoi nous avons besoin en matière d'ordonnances. Sans doute allez-vous trouver ma réponse très vague, mais je répète que le travail interministériel n'est pas terminé. Si vous m'aviez invité dans une semaine, j'aurais peut-être été plus précis. Mais je comprends que vous êtes contraints de travailler dans l'urgence.
Je ne peux pas laisser dire que la France ne s'est pas préparée depuis qu'elle connaît le résultat du vote des Britanniques. Plus on affine, plus on avance, mais les problèmes budgétaires sont un peu compliqués. Je vais donc vous refaire la même réponse, qui ne va pas davantage vous satisfaire : je vous dirai quels sont nos besoins quand le travail interministériel sera achevé. Peut-être aurai-je besoin d'aide…