Madame la secrétaire d'État, je comprends votre position. Mais, sans refaire le débat, l'article 2, qui établit le principe de l'indemnisation, constitue bien le coeur de ce texte.
Vous avez bien compris que si nous proposons ce financement, c'est pour ne pas aggraver une charge publique. Il vous appartient, le cas échéant, d'amender le texte – éventuellement dans le sens proposé par Mme Corneloup, dont l'amendement, voté à l'unanimité par la commission lors de sa séance du 28 novembre, proposait un financement reposant sur la solidarité nationale.
De l'audace ! Envoyons un signal positif à ces Françaises et ces Français qui attendent de nous des solutions pour leur quotidien. Dans la situation actuelle, il serait à l'honneur du Gouvernement et de la représentation nationale de montrer leur capacité à répondre aux demandes de nos concitoyens.
J'émets un avis défavorable à titre personnel, puisque la commission n'a pas eu le temps de statuer sur cet amendement.