Madame la secrétaire générale, le groupe UDI, Agir et Indépendants souscrit aux propositions de la présidente de notre commission relatives aux études d'impact. Et, de ce point de vue, cela fait du bien d'entendre votre réponse. Nous avons effectivement besoin d'une nouvelle vision, d'une nouvelle approche en matière d'études d'impact. Votre propos est plutôt rassurant à cet égard.
Il est également rassurant de constater qu'au bout d'un an c'est plutôt au bénéfice des Européens que l'accord s'applique. Un certain nombre d'entre nous ne sont pas vraiment surpris : nous avons bien senti qu'il y avait beaucoup d'inquiétude en France, mais celle ressentie au Canada était encore bien plus forte – nos amis canadiens avaient effectivement des raisons d'être inquiets. Quant à la filière bovine, qui a fait couler beaucoup d'encre et suscité beaucoup de fantasmes, il n'est pas mauvais de rétablir un peu les faits et les chiffres que vous avez donnés sont éloquents.
En revanche, l'« effet Rotterdam », pour reprendre votre propre expression, m'inspire plus d'inquiétude. Quelles sont donc vos préconisations ? Comprenons que nos paysans en ont assez de voir importer sur notre continent un blé d'ailleurs qui n'est pas l'objet des contrôles et des normes auxquels ils sont astreints. Je suis sceptique quant aux contrôles. Il nous faut des propos fermes et un peu moins généraux sur l'« effet Rotterdam », particulièrement en ce qui concerne les contrôles.