Vous nous indiquez, madame la secrétaire générale, que les exploitations agricoles canadiennes sont contrôlées selon les normes européennes, ce que l'on nous a en effet déjà confirmé. Au-delà des produits utilisés, qu'en est-il des conditions d'élevage ?
Deuxième point : le CETA est globalement positif pour l'économie française et européenne. Vous avez rappelé l'augmentation des exportations et les pourcentages de quotas utilisés par les uns et les autres. Votre rôle consiste à défendre les intérêts français. Pourquoi le Parlement français n'a-t-il pas été sollicité en amont, pendant le quinquennat précédent, soit dans le cadre d'un groupe de travail soit dans celui de la commission, qui est l'une des mieux placées, pour avancer ensemble, pour nouer une véritable discussion et pour dessiner une vision commune, plutôt que de nous imposer un traité dont 97 % sont déjà acceptés ? Autant dire que notre ratification ne servira à rien. Une fois de plus l'Europe porte un regard hautain sur les parlements nationaux. Cela me pose un problème, eu égard à notre rôle de représentation des territoires et du pays.