Le principe même de la gestion adaptative nécessite des données exhaustives, puisqu'il s'agit d'ajuster au mieux les prélèvements à la situation de l'espèce. S'il manque trop de données, la gestion adaptative ne pourra pas fonctionner. Alors que l'on met tout juste en place cette nouvelle obligation, assortie d'une sanction, il ne serait pas de bon augure de l'affaiblir d'emblée, d'autant que nous ne sommes pas encore capables de faire la distinction entre ce qui est délibéré et ce qui ne l'est pas. D'ici quelque temps, nous pourrons éventuellement nous reposer la question, mais, pour l'heure, je ne suis pas favorable à cet amendement.