Défavorable également. Il s'agit effectivement de sujets primordiaux : il n'est pas possible d'imaginer que, au 30 mars 2019, ces contrôles ne soient pas rétablis et que nous ne soyons pas au rendez-vous.
Vous avez dit tout à l'heure, madame la députée Ménard, que l'ensemble de ce qui se passe aujourd'hui était prévisible il y a deux ans. Je me demande donc pourquoi l'Allemagne, les Pays-Bas et l'ensemble des pays de l'Union européenne, de même que la Commission, travaillent aujourd'hui aux mesures nationales à prendre en cas de Brexit sans accord. Personne, il y a deux ans, ne savait dans quel type de négociations nous nous engagions ; il y a quelques semaines encore, personne n'imaginait vraiment, à part le Gouvernement, qui avait commencé à préparer des mesures nationales, que nous nous retrouverions dans une situation où le risque de Brexit sans accord serait si élevé.