Pas plus que vous, monsieur Lecoq, nous ne souhaitons que les Britanniques vivant en France deviennent les otages d'un Brexit sans accord. Comme vous, nous souhaitons défendre notre tradition d'accueil – je l'ai dit dans mon propos liminaire, et je le répète. C'est d'ailleurs bien la raison pour laquelle l'article 1er prévoit que les ressortissants britanniques puissent bénéficier de mesures exceptionnelles en cas d'absence d'accord.
Mais nous souhaitons également que nos compatriotes vivant au Royaume-Uni ne servent pas d'otages à ce que j'appellerai les fractures de la classe politique britannique, fractures que je ne commenterai pas davantage mais que je constate néanmoins, tout comme vous.
Le maintien d'une clause de réciprocité me paraît indispensable. Elle figure d'ailleurs parmi les mesures envisagées par les autorités britanniques. Avis défavorable.