Nos échanges avec la Grande-Bretagne se feront désormais dans des conditions totalement différentes, puisque les barrières douanières et vétérinaires seront rétablies. Pour commercer avec les îles britanniques, il faudra donc des douaniers dans nos ports. Or, en l'état de nos informations, pas une seule affectation de douaniers et d'agents des services vétérinaires n'est prévue dans les trois ports bretons que je viens de citer. Nous parlons d'un problème qui se matérialisera dans cent jours, c'est-à-dire qui doit être traité immédiatement, madame la ministre.
Nous avons appris par la bande, en lisant le journal, que les Hauts-de-France allaient bénéficier de l'arrivée de 300 douaniers. Je félicite cette belle région, dont le président est dynamique et qui possède également des députés très actifs.