Monsieur Bernalicis, monsieur Breton, il est bien évident que je partage votre objectif et que je souhaite, comme vous, qu'il n'y ait plus de matelas au sol dans les cellules. Il me semble néanmoins qu'inscrire cela dans la loi relève d'une pétition de principe. Ce qui est essentiel, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait plus de matelas au sol. Or l'ensemble du projet de loi pénitentiaire que je vous propose devrait permettre d'atteindre cet objectif, à la fois par le réaménagement de l'échelle des peines qu'il propose – dont nous attendons d'importants résultats – et par la construction de nouvelles places de détention. J'ai donc émis un avis défavorable sur cet amendement, parce que je n'aime pas souscrire à des pétitions de principe, mais tout l'objet de ce projet de loi est bien d'atteindre l'objectif que vous décrivez.