Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, la première lecture nous a permis d'exposer précisément les désaccords profonds qui justifient notre opposition à ce projet de loi. Ce qui nous a été faussement présenté comme une loi renforçant la sécurité intérieure consiste en réalité à diminuer le niveau de protection des Français. Vous avez choisi de sortir de l'état d'urgence et de le remplacer par des demi-mesures sans aucune portée opérationnelle réelle. Je le dis avec gravité : dans quelques jours, le 1er novembre, les Français seront moins protégés qu'aujourd'hui face au terrorisme islamiste.