… donc temporaire. Or la menace s'est malheureusement installée durablement dans notre pays, et nous devons donc y répondre par un dispositif pérenne. Il fallait sortir de l'état d'urgence sans pour autant se désarmer.
On nous a alors reproché d'inscrire dans notre droit des dispositions restrictives de nos libertés. Eh bien, oui ! Nous sommes en 2017, plus en 2014 ; entre-temps, notre pays a connu des attaques contre notre démocratie, sur lesquelles je ne reviendrai pas tant elles sont douloureuses pour chacun. Nous devons y répondre en nous adaptant à cette menace qui évolue sans cesse. Je crois sincèrement – chacun sait que je reste ferme sur mes convictions – que nous avons trouvé l'équilibre entre les exigences de la sécurité et celles de nos libertés individuelles. Ce débat n'est pas nouveau, et il est bon qu'il soit toujours d'actualité et le reste à l'avenir.
Notre groupe n'a pas été suivi sur les amendements responsables qu'il a déposés au cours des débats, et je le regrette évidemment, mais il souhaite avoir au moins été entendu. Nous sommes tous attachés à l'équilibre des trois pouvoirs de notre République et à leur séparation effective.