Le Gouvernement nous invite, sous l'impulsion du Président de la République, à la construire, à signer un nouveau contrat social et civique.
Je voudrais d'abord parler d'efficacité. Notre Président de la République, à la différence de beaucoup de ses prédécesseurs, ne s'est pas arrêté à la première grave crise qu'il traverse. Auparavant, au premier obstacle, c'était « un pas en avant, deux pas en arrière » ; les quinquennats duraient dix-huit mois. Notre pays a beau être un grand pays, c'est peut-être pour cette raison même qu'il y a des gilets jaunes sur les ronds-points : même un grand pays, s'il n'est géré qu'à mi-temps ou peut-être même à tiers-temps, à tiers-quinquennat, ne peut pas s'en sortir.