Nous pourrons surtout objectiver les termes de ce débat sur la fiscalité car, dans un pays où, depuis trop longtemps, on paye trop d'impôts, chacun a toujours le sentiment d'en payer plus que le voisin.
Il nous faudra travailler sur le reste à vivre, foyer par foyer, après avoir déduit les dépenses contraintes, pour déterminer l'effort contributif réel de chaque Française et chaque Français au financement de l'État, des forces de l'ordre, des hôpitaux et de l'école. Si nous pouvons objectiver ce débat, alors nous pourrons travailler ensemble, en ne regardant pas l'autre comme si c'était un privilégié.
Le grand débat national sera aussi le rendez-vous de la justice sociale. Mme Duby-Muller a évoqué avec raison la question du financement : il est fondamental que les mesures sociales ne soient pas financées par le déficit.