Elle serait salvatrice car la bascule pourrait s'effectuer après les réformes structurelles de l'assurance chômage, des retraites et de la réforme de l'État, que le Premier ministre a évoquées tout à l'heure. C'est effectivement à travers ces dernières que nous trouverons un équilibre durable des comptes publics.
Enfin, ce qui prouve que cette mesure serait salvatrice, c'est que le Gouvernement l'avait proposée pour remettre les finances à l'endroit.
En tant qu'il conduit à payer l'année d'après une charge décidée l'année d'avant, le CICE est le pire monstre budgétaire. Mais c'est précisément grâce à l'orthodoxie, au sérieux budgétaire dont nous avons fait preuve depuis dix-huit mois que nous pourrions être capables, sans creuser le déficit, de financer des mesures sociales. C'est de cela dont nous voulons débattre.