Pour ma part, je pense que les dispositions initialement prévues permettaient de transformer à la fois notre économie et les comportements de nos concitoyens, et qu'il ne leur manquait peut-être que des mesures d'accompagnement plus soutenues. Le Président de la République a cependant souhaité que soit engagée une réflexion visant à la mise en oeuvre d'une fiscalité écologique s'inscrivant dans le sens d'une transformation des comportements, tout en étant compréhensible par nos concitoyens. Sur un plan technique, pour revenir sur la disposition adoptée par le Sénat, il aurait fallu rédiger un amendement réintroduisant la trajectoire, ce qui aurait creusé un gap inacceptable d'une douzaine de centimes entre 2018 et 2020 – c'est pourquoi il vaut mieux valider la rédaction du Sénat.