C'est très curieux : chaque fois qu'on parle de cette catégorie de salariés, on ne répond pas !
Madame la ministre, lors de la discussion budgétaire j'avais demandé que soit attribué un crédit permettant que nous ayons une vraie politique nationale de lutte contre les troubles des muscles et du squelette, grave problème qui touche surtout le monde ouvrier et celui des soignants. Ceux-ci déplacent en effet des malades et des personnes âgées, ce qui n'est pas facile : l'os, le muscle, le poignet et les épaules souffrent. Or on ne parle pas de cette difficulté réelle, qui ne concerne pas l'ensemble des catégories professionnelles.
Cet amendement avait été repoussé lors de la discussion budgétaire. Nous vous proposons aujourd'hui d'écrire dans la loi que ces catégories de salariés sont prises en compte.
Ce n'étaient pas les travailleurs d'internet qui se trouvaient sur nos ronds-points, mais c'étaient les gens du travail manuel, et ils s'y trouvaient en grand nombre ! Je regrette qu'on ne saisisse pas cette occasion pour montrer, de façon explicite, que nous pensons à eux.