Il fait écho à l'amendement qui réclamait que les représentants du personnel puissent être à l'initiative du versement.
Nous avons déjà dit pourquoi cette prime allait créer des inégalités entre les salariés, selon que l'entreprise où travaille le salarié aura ou pas les moyens de la verser. On l'a dit, il pourra parfois y avoir des inégalités au sein d'un même village. Si, comme le prévoit le texte, la décision est le fait du prince, c'est-à-dire de l'employeur seul, c'est au sein même du collectif de l'entreprise qu'il risque d'y avoir des inégalités !
Je voudrais également rappeler à madame Pénicaud que, lors du débat sur les ordonnances travail, elle n'a eu de cesse de nous répéter que l'entreprise est un collectif. Eh bien, dans ce cas, il convient que les décisions soient elles aussi collectives. À l'heure où les citoyens demandent plus de démocratie, il est en effet urgent que celle-ci progresse au sein de l'entreprise. Il serait ainsi intéressant de pouvoir réfléchir collectivement à l'attribution d'une prime vouée à donner plus de pouvoir d'achat.