La question posée était de savoir comment vivre de son travail – et non pas « vivre de son travail dans le secteur privé », ni « survivre ». Quel que soit le statut des personnes qui se trouvent dans cette situation de misère, il faut leur apporter une réponse.
Or, vous cherchez à diviser ceux qui se battaient sur les ronds-points, disant à ceux qui sont dans le secteur privé et dans des entreprises qui peuvent payer qu'ils toucheront quelque chose, et aux autres, qui n'ont pas la chance d'être dans des entreprises ayant un bon chiffre d'affaires ou qui sont dans la fonction publique, mais qui ont les mêmes conditions de vie, qu'ils ne toucheront rien. C'est tout de même injuste ! En voulant régler un problème, vous créez une injustice supplémentaire et vous essayez, en plus, de diviser ceux qui s'étaient unis pour dire qu'ils voulaient vivre de leur travail. Corrigez votre copie, madame la ministre.