Si nous avons soutenu la défiscalisation des heures supplémentaires, c'est pour trois raisons. La première est sociale : on s'adresse aux classes moyennes salariées. La deuxième est économique : c'est un moyen de réinjecter de l'argent dans le circuit économique. Enfin, c'est notre conception du travail.
Vos collègues du Gouvernement et vous-même, madame la ministre, vous vous êtes exprimés à plusieurs reprises sur les plateaux de télévision pour dire votre soutien aux artisans, aux commerçants et aux chefs d'entreprise qui ont souffert de la crise des gilets jaunes. Exonérer les heures supplémentaires des cotisations patronales serait un beau geste à leur égard et ce serait aussi un moyen d'accorder vos actes à vos discours.