J'ajouterai un autre argument en faveur de cette exonération des cotisations patronales. Vous le savez, madame la ministre, beaucoup d'entreprises de très nombreux secteurs – la plupart de celles que nous connaissons dans nos territoires – ont intérêt à faire des heures supplémentaires en raison des difficultés inimaginables qu'elles rencontrent pour recruter. Vous avez choisi d'aborder ce problème sous l'angle de la formation et je ne vous fais pas grief de ce que vous mettez en place dans ce domaine. Je ne sais pas si cela aura des effets, mais reconnaissez que, en tout état de cause, cela demandera du temps. Or la croissance économique de l'année à venir se joue maintenant. Dans cette configuration, elles n'ont aucun intérêt financier à faire faire davantage d'heures supplémentaires. Il faut qu'elles puissent s'y retrouver et qu'elles soient incitées à agir dans ce sens.
Il y a quatorze mois, quand nous plaidions en faveur d'une partie des mesures que vous défendez ce soir, vous ne nous avez pas écoutés et voilà où nous en sommes aujourd'hui, après le mois terrible que nous venons de vivre. S'il vous plaît, croyez en notre connaissance des entreprises,