Madame la ministre, comme je l'ai fait tout à l'heure avec votre collègue, Mme Pénicaud, je m'efforcerai de vous aider à remonter la pente. Christian Jacob vous a montré que nous étions des exégètes scrupuleux de la parole présidentielle. Le retour vers la crédibilité passe par là.
Tout d'abord, ne laissez jamais penser que les retraités sont des privilégiés. Ils aident les plus jeunes à démarrer dans la vie. Ils consomment et participent à notre économie. Ils s'occupent des enfants et des petits-enfants : en cela, ils jouent un rôle éducatif primordial dans nos familles. Ils sont les piliers des associations dans nos circonscriptions. Pourtant, vous leur avez imposé des restrictions qui leur posent des problèmes dans leur vie quotidienne.
Il y a quatorze mois, j'avais défendu un amendement visant à revenir sur la hausse de CSG au motif qu'elle était injuste. Il a fallu quatorze mois au Président de la République pour le comprendre, mais il y est arrivé !
Si la hausse de CSG est injuste, elle l'est pour tout le monde. Nos collègues socialistes ont très justement appelé notre attention sur la situation des couples dont l'un des membres ou les deux doivent être placés en maison médicalisée ou en EHPAD. Dans quel endroit de France trouvez-vous aujourd'hui de tels établissements à 1 500 euros ou à 1 375 euros par mois ? Nulle part !
J'en appelle une dernière fois à votre humanité. C'est une question de justice !