Vous l'avez déjà dit, hier, monsieur Coquerel, dans l'hémicycle ! Cela ne nous a pourtant pas empêchés d'en discuter pendant trois quarts d'heure.
À l'époque de Lionel Jospin, la flat tax était de 25 %, cotisations sociales comprises. En clair, les gouvernements de gauche – mettons entre parenthèses le mandat précédent, durant lequel j'avais voté avec Mme Pires Beaune en faveur de l'alignement de la fiscalité des revenus du capital sur ceux du travail, un choix sur la pertinence duquel je m'interroge aujourd'hui – appliquaient une flat tax, ou prélèvement libératoire, dont le taux était inférieur à la flat tax d'aujourd'hui.
Mais revenons au sujet qui nous occupe. Permettez-moi, monsieur Roussel, de nuancer vos propos « carrés de chez carré », pour ne pas dire caricaturaux. Vous savez tous qu'il est impossible de généraliser de manière autoritaire la hausse du SMIC à toutes les entreprises, car bon nombre d'entre elles se trouveraient en grande difficulté au point de décider de se séparer de certains employés. Vous ne pouvez pas le nier ! On pourra toujours citer l'exemple d'une entreprise florissante qui pourra s'en accommoder…