Après Delphine Bagarry, je poserai une question relative aux victimes du Distilbène. Leur situation me semble comparable, à certains égards, à celle des victimes de la Dépakine. Il a été établi que les enfants exposés in utero au Distilbène peuvent être victimes de malformations de l'appareil génital susceptibles d'entraîner de graves difficultés lors de leurs propres grossesses. La prise en charge des enfants du Distilbène est aujourd'hui considérée comme insuffisante par les victimes qui réclament une réparation par la santé, un suivi en amont, un accompagnement gynécologique annuel accru, adapté et entièrement pris en charge. Je souhaiterais connaître votre point de vue sur ce sujet. Avez-vous été saisie de demandes d'indemnisation ? Existe-t-il une activité contentieuse autour du Distilbène ? Quelles réflexions l'ONIAM développe-t-il à ce sujet ? Qu'est-il en mesure de faire pour les victimes de ce médicament ?