Le groupe Sequana rencontre des difficultés depuis plusieurs années. Il a reçu le soutien responsable de l'État ; Bpifrance, actionnaire, a accompagné les tentatives de redressement de l'entreprise. L'échec tout récent du processus de reprise de l'ensemble du groupe engagé depuis près d'un an a conduit l'entreprise à mettre en redressement judiciaire trois de ses sites français ; de plus, ils sont à l'arrêt, faute de trésorerie.
Notre priorité a été le paiement des salaires et le maintien des contrats dans l'entreprise, puisque c'est là l'une des conditions pour travailler sur la reprise des différents sites. Nous nous concentrons maintenant sur la recherche des repreneurs, site par site, dans un contexte rendu difficile par la très forte augmentation du prix de la matière première, le papier, et par la moindre compétitivité de Sequana par rapport à ses concurrents immédiats, pour certains d'ailleurs présents en France ; les entreprises scandinaves sont beaucoup mieux intégrées, en particulier en ce qui concerne l'utilisation de la matière première.
Dans ce contexte, nous attendons pour le début du mois de février des offres de reprise. Nous avons déjà reçu des manifestations d'intérêt. Nous essayons d'organiser des visites très prochainement ; sur ces bases, nous pourrons travailler avec l'entreprise et avec les repreneurs, comme avec les salariés s'ils envisagent de proposer eux-mêmes un plan de reprise. Nous pourrons ainsi aboutir à une solution lorsqu'à la fin du mois de février, le tribunal de commerce examinera les offres.
Sachez que nous sommes pleinement engagés aux côtés de l'entreprise et des salariés pour réussir.