Monsieur le député, je voudrais d'abord vous remercier d'avoir pensé à Simon et à Nathanaël, emportés dans l'explosion dramatique qui a eu lieu, samedi matin, dans le IXe arrondissement de Paris. J'étais ce matin, avec leurs parents, aux côtés de leurs compagnes.
Ils sont, avec d'autres, les représentants de ce service public de secours, d'assistance, de sécurité, des femmes et des hommes qui portent une parcelle de la République parce que, monsieur Bernalicis, il n'y a pas de liberté, sans ordre public. L'ordre public est même une condition sine qua non de la liberté.