Monsieur le Premier ministre, je vous poserai deux questions relatives à la situation d'Alstom, qui est en cours de démantèlement.
La première concerne le rachat d'Alstom par Siemens, annoncé en septembre 2017. Quinze mois plus tard, ce dossier est enlisé dans la procédure antitrust de Bruxelles, qui a demandé au nouvel ensemble, de façon pour le moins saugrenue, de revendre, notamment, la technologie du TGV du futur. Nous ne pouvons évidemment que partager les critiques exprimées par le ministre de l'économie et des finances sur le caractère désormais absurde de la jurisprudence de la Commission européenne en matière de concurrence. Mais il n'y a pas que la Commission qui critique cette fusion : c'est également le cas de l'autorité allemande de la concurrence, qui a émis hier un avis défavorable.