qualités qu'ils ont aujourd'hui un peu oubliées, sont plus nécessaires que jamais. Notre commission spéciale s'est efforcée de relever le défi.
Elle s'est bien entendu attachée à rassurer les citoyens français et européens qui seront les premiers touchés par une sortie du Royaume-Uni sans accord, ceux qui se trouvent hors de nos frontières. S'ils doivent rentrer en France, si leurs choix de vie sont finalement télescopés par une sortie sans accord, ils auront six mois supplémentaires pour revenir et bénéficier de l'ensemble des droits sociaux auxquels ils peuvent légitimement prétendre jusqu'à présent.
Nous n'avons pas oublié pour autant de veiller à la sécurité des citoyens britanniques qui vivent sur notre territoire. Nous avons notamment pu, à l'initiative de notre rapporteur, dont je salue les efforts, garantir aux 1 700 fonctionnaires britanniques qui occupent actuellement des postes, en particulier au sein de l'éducation nationale et dans la fonction publique hospitalière, un maintien dans leur emploi aux mêmes conditions que celles dont ils bénéficient à présent – sous réserve, bien sûr, d'une certaine réciprocité dans le traitement, différent mais comparable, qui sera réservé à nos ressortissants.