Je me permets d'insister sur ce sujet. Je regrette que le Gouvernement et le rapporteur, que je peine à convaincre, ne prêtent pas plus d'attention à cette demande. Trop de personnes sont, à l'heure actuelle, lâchées dans la nature, sans suivi. L'incertitude règne sur ce qu'ils deviennent, sur leurs vraies chances de réinsertion. Il ne s'agit pas, ici, de prolonger cette peine complémentaire – la durée de trois ans pourrait être revue. J'ai le sentiment qu'au-delà de sa durée, c'est le principe même de cette mesure qui ne vous convient pas. Pourtant, en accompagnant ces personnes, on obtiendrait sans doute de meilleurs résultats, dans l'intérêt des ex-détenus, mais aussi dans celui de la société tout entière.