Je souhaite tout d'abord dire mon étonnement quant au fait que notre honorable assemblée ne bouscule pas son ordre du jour pour se réunir, ainsi que le groupe Libertés et territoires l'a proposé, autour du grand débat national.
Cet ordre du jour apparaît déconnecté de la réalité sociale. Je rappelle à ceux qui nous regardent que l'ordre du jour de l'Assemblée nationale dépend exclusivement du bon vouloir de la majorité. Or celle-ci refuse, à l'heure où je m'exprime, que nous, représentants du peuple légitimement et démocratiquement élus, puissions discuter dans cet hémicycle du grand débat national.