Nous examinons ce soir un projet de loi important, qui s'inscrit dans la continuité du travail mené ces dernières années par Barbara Pompili, Ségolène Royal et, de façon plus générale, la précédente majorité. Pour les députés socialistes et apparentés, l'essentiel, qui répond, je crois, à une volonté partagée par l'ensemble des acteurs de la protection de l'environnement, est de préserver les acquis obtenus à l'issue d'un très long travail, mené dans le cadre de l'élaboration de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages.
Le texte qui nous est présenté est utile, parce qu'il vient renforcer les missions d'une institution qui joue un rôle majeur dans la protection et la restauration de la ressource en eau et de la biodiversité, que la précédente majorité avait souhaité créer en 2016. Je n'hésite pas à le dire ce soir : ce projet de loi est une nouvelle étape vers un investissement plus important dans la nécessaire protection de notre biodiversité, alors que nous prenons conscience, chaque jour un peu plus, de l'urgence écologique.
Ce projet présente un deuxième intérêt : il vise à asseoir autour d'une même table différents acteurs de la protection de la biodiversité. Les chasseurs ont bien sûr un rôle essentiel à jouer dans la protection de l'environnement, comme le font au quotidien, cela a été rappelé précédemment, les pêcheurs, qui, dans tous les territoires, sont des acteurs indispensables à la régulation de la biodiversité.
Mais votre texte, madame la secrétaire d'État, madame la rapporteure, présente aussi des zones d'ombre, que le débat permettra, je l'espère, de dissiper : d'abord sur la gouvernance de ce nouvel Office français de la biodiversité.