Madame la secrétaire d'État, madame la rapporteure, j'entends votre réponse, mais la représentation nationale débat ce soir de la création d'une nouvelle structure, de ses fondements et de ses missions. Il n'est pas acceptable de répondre aux parlementaires, quelle que soit leur sensibilité politique, qu'un homme seul décidera, in fine, de ce que feront ou ne feront pas les agents de l'office, dans chaque département, en cas de crise sanitaire ou dans l'hypothèse d'une réquisition par le préfet. La représentation nationale ne peut pas accepter qu'à une question précise, dont vous reconnaissez la légitimité, on lui réponde : circulez, il n'y a rien à voir, ce n'est pas du domaine du Parlement, il faut laisser travailler le préfigurateur, qui fera des propositions dans six mois, lesquelles donneront lieu à un décret. Cette réponse, je le répète, n'est pas acceptable.