Je ne m'écarterai pas de la question, monsieur le président, puisque mon intervention porte précisément sur l'amendement no 243 et le sous-amendement no 438 rectifié .
Je voudrais remercier notre collègue Maina Sage d'avoir pris cette initiative, et le Gouvernement et la rapporteure d'accepter d'accompagner sa proposition.
Je l'ai dit dans la discussion générale : la France est la quatrième puissance mondiale pour ce qui est des récifs, grâce aux outre-mer, puisque 75 % des récifs français sont des récifs calédoniens. Surtout, les récifs français sont, dans l'ensemble, plutôt dans un bon état de conservation, voire dans un état exceptionnel. C'est à souligner puisque, selon les données transmises par l'IFRECOR, l'Initiative française sur les récifs coralliens, on considère qu'à l'échelle de la planète, 50 à 70 % des récifs sont en très mauvais état, voire presque morts. On sait aussi les risques qui pèsent, à cause du réchauffement climatique, sur l'ensemble des récifs. Par exemple, la barrière de corail australienne vient de faire l'objet d'un phénomène de blanchissement extrêmement important.
Je suis donc très heureux de constater que cet élément du patrimoine français naturel est pris en considération.