Madame la secrétaire d'État, vous le savez parfaitement : à tout moment, dans cet hémicycle, il vous suffit de lever le bras pour demander la parole, qui est donnée de droit au membre du Gouvernement siégeant au banc. Vous pourriez donc mettre fin à ce suspense insoutenable et soulager l'angoisse des parlementaires. Voyez : à près d'une heure du matin, nous sommes figés dans l'attente.
Vous avez procédé ainsi au sujet du nombre de membres du conseil d'administration. Nous souhaitons savoir si, oui ou non, vous maintenez la position du Gouvernement consistant à réserver à l'État au moins la moitié des sièges, ou si au contraire vous faites un geste, ce qui mettrait un terme à la longue litanie d'amendements d'appel que nous avons tous déposés à l'issue des travaux de la commission, appelant de nos voeux une évolution démontrant que le Gouvernement accepte de partager la gouvernance de l'OFB.
Si tel est votre souhait, je vous invite, madame la secrétaire d'État, à lever la main et à mettre un terme au suspense. Il serait de bon ton, me semble-t-il, que la gouvernance de l'OFB soit davantage partagée que ne le prévoit le texte étudié en commission. Il s'agit ici d'un amendement d'appel supplémentaire. D'autres suivent. Madame la secrétaire d'État, s'il vous plaît, mettez un terme à ce suspense.