Nous allons voter pour ces amendements. Depuis tout à l'heure, nous écoutons, mais nous sommes ici pour voter une loi. L'approximation qui caractérise nos débats, cette relative légèreté, me dérange. On ne peut pas passer d'un nombre de membres du conseil d'administration compris entre vingt et vingt-cinq, envisagé la semaine dernière, à trente ou quarante maintenant. Demain, peut-être ce chiffre changera-t-il encore. J'ai confiance dans vos propos, mais on ne sait jamais de quoi demain sera fait – une démission, un remaniement, que sais-je encore. Les paroles, c'est beau, c'est gentil, mais nous sommes ici pour écrire des textes, pas pour écrire une partie du texte et nous engager oralement sur une autre. Alors que nous nous apprêtons à voter, nous aimerions que tout soit très clairement quantifié, pour savoir où l'on va si on nous interroge demain sur ce qui a été décidé la veille.