Je ne prendrai pas le même engagement que M. Perea, même si je suis surpris que M. Saddier laisse entendre que les vingt-cinq assemblées générales aient été une corvée et que la vingt-sixième puisse être pire encore.
Je voudrais revenir sur l'accord, présenté, avec un peu d'exagération, comme ayant été négocié dans le bureau du Président. Je comprends, messieurs Saddier, Descoeur ou Sermier, que vous ne vous sentiez absolument pas comptables des propos et des engagements du Président de la République. C'est le jeu démocratique normal.
Mais il n'est pas vrai que cet accord ait été passé d'homme à homme, entre le Président de la République et le président de la Fédération nationale des chasseurs. Il a été validé en assemblée générale nationale, à plus de 90 % par la Fédération nationale des chasseurs. D'après ce que l'on m'a dit – je n'étais pas présent – , la décision a été ovationnée.
On ne peut donc pas dire que l'accord a été conclu dans un bureau. La décision a été prise par étapes. Il en est question depuis un certain temps déjà. Cela a été travaillé : chacun a pu mesurer si les engagements pris étaient tenus.
Ne faisons donc pas de procès d'intention. Il ne s'agit pas d'un accord pris au sommet de la Fédération nationale des chasseurs, qui ne serait pas du tout partagé dans la structure et sur le terrain.
Quant aux propos tenus par M. Perea, je lui donne acte de penser que cette décision puisse constituer un levier, comme d'autres mesures. Certes, on peut défendre le statu quo et dire qu'il ne faut rien bouger. En l'occurrence, des transformations sont en cours – il y en a déjà eu, il y en aura d'autres, après l'adoption du mécanisme. Il reviendra aux principaux intéressés – chasseurs, responsables des fédérations départementales, de la fédération nationale – d'en décider.