Je tiens à remercier Mme la rapporteure d'avoir mentionné le travail que je mène avec Jean-Noël Cardoux depuis deux mois et de s'être abstenue, par respect pour ce travail, de donner un avis favorable avant que nous n'ayons échangé à ce sujet. Nous n'en avons pas débattu en commission.
Néanmoins, partout où nous nous rendons sur le territoire national, on nous demande d'aller dans le sens de cet amendement.
Nous n'avons pas encore présenté notre rapport à M. le Premier ministre, qui nous a confié cette mission. Si le Gouvernement ne venait pas de donner un avis favorable, je ne me serais pas permis de soutenir l'amendement. En outre, dans la mesure où le présent texte sera examiné au Sénat, Jean-Noël Cardoux aura lui aussi l'occasion d'intervenir et pourra éventuellement demander le retrait de la mesure si celle-ci le choque.
En l'état, au regard de la demande qui nous est adressée partout sur le territoire national, compte tenu de l'accord des chasseurs et des agriculteurs, et parce que nous sommes intimement convaincus que c'est un moyen de progresser dans le traitement du grave problème que constituent les dégâts de grand gibier, je pense qu'il faut que nous votions cet amendement. Cela nous permettrait d'avancer rapidement, sans attendre la remise du rapport et la présentation éventuelle, à une date incertaine, d'un autre texte de loi.