J'émets également un avis défavorable.
Vous avez raison : aujourd'hui, les agents de l'Agence française de la biodiversité et ceux de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage sont d'abord des agents de terrain. Il en sera de même, demain, des agents de l'Office français de la biodiversité. Je tiens à le réaffirmer. S'agissant du nombre d'agents, l'enjeu du siège n'est donc pas important.
Aujourd'hui, l'Agence française pour la biodiversité a, de fait, trois sièges, ou plutôt trois implantations majeures : Vincennes, à côté de Paris, Brest, à la pointe de la Bretagne, et Montpellier, en Occitanie. Quant à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, ses bureaux sont situés à Paris et à Saint-Benoît, dans les Yvelines. Nous ne sommes donc pas du tout dans une logique centralisatrice, où tout serait décidé à Paris.
Enfin, vous avez souligné l'importance de la biodiversité en Guyane. Je ne reviens pas sur ce que vous avez dit à propos du général de Gaulle. Il est toujours un peu difficile de faire parler les morts, surtout sur un sujet qu'ils n'ont jamais évoqué de leur vivant – et pour cause, puisque l'on ne se préoccupait pas de biodiversité à l'époque ! Néanmoins, je chercherai avec intérêt si le président Charles de Gaulle, qui avait beaucoup de qualités par ailleurs, s'est exprimé sur ce sujet. Nous avons déjà parlé ensemble de la biodiversité en Guyane ; nous en avons également discuté à la commission du développement durable, présidée par Barbara Pompili, ou encore à la délégation aux outre-mer, qui m'a auditionné hier. Il s'agit évidemment d'une préoccupation extrêmement forte pour mon ministère et pour le futur Office français de la biodiversité.