Même si je comprends le sens de ces amendements, j'y suis assez défavorable, car je pense qu'ils risquent d'introduire une confusion entre le métier d'accompagnant, dont nous voulons garantir la reconnaissance pleine et entière, et le métier d'animateur. Je préfère que nous favorisions, dans les recrutements, les personnes dotées d'une formation diplômante, avec la possibilité de la compléter par une formation continue, plutôt que d'instaurer une confusion avec les métiers de l'animation. Ce qui serait souhaitable, en revanche, pour arriver à une vraie société inclusive, c'est que celles et ceux qui interviennent dans le monde de l'animation aient une formation relative à l'accueil des enfants en situation de handicap : c'est donc la démarche inverse que je propose.
Cette confusion existe déjà dans nombre d'établissements, où l'on ne sait pas comment occuper les accompagnants, ni quelle place leur donner. Pour notre part, nous considérons que c'est un métier à part entière, avec des missions bien établies et des formations bien précises. S'il doit y avoir des passerelles dans le futur, je suis beaucoup plus favorable à des passerelles vers le monde médico-social. C'est pourquoi j'émets un avis défavorable sur ces amendements, même si vous avez raison de rappeler que le code de l'éducation autorise les accompagnants à intervenir dans le cadre des activités périscolaires.