Confirmez-vous également que des moyens logistiques adaptés sont prêts pour un éventuel abattage massif en cas de nécessité ?
Pour les 14 000 éleveurs porcins français, déjà fragilisés en 2015 et en 2016 par l'embargo russe, la déclaration de la maladie signifierait une interdiction totale d'exportation.
En 2017, c'est 56 % du cheptel porcin français qui était élevé dans ma région. Les éleveurs bretons sont donc particulièrement exposés à ce qui pourrait être une catastrophe économique et sociale.
Monsieur le ministre, n'est-il pas temps de mettre sur la table la question du système de régionalisation de lutte contre les maladies animales qui limite l'interdiction d'exporter aux seules zones touchées ?
Le 13/02/2019 à 11:07, Laïc1 a dit :
"Pour les 14 000 éleveurs porcins français, déjà fragilisés en 2015 et en 2016 par l'embargo russe, la déclaration de la maladie signifierait une interdiction totale d'exportation."
Ils sont également fragilisés par l'éviction systématique de la viande porcine dans les cantines scolaires de la République. C'est un gros marché qui leur échappe, au nom du communautarisme religieux favorisé par une République démissionnaire.
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