Premièrement, un travail transfrontalier est mené avec la Belgique qui a construit deux barrières pour empêcher que des sangliers ne traversent la frontière. Une task force a été mise en place par ce pays, avec laquelle nous sommes en contact toutes les quarante-huit heures. Deuxièmement, les autorités de l'État ont pris avec l'ANSES la décision de créer un vide sanitaire de 300 à 400 hectares. La France construit une barrière à 6 kilomètres au sud de la frontière et, à l'intérieur du périmètre ainsi défini, la totalité des sangliers sera éradiquée.
Cette éradication est faite avec l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, et la Fédération nationale des chasseurs de France. Le Premier ministre a par ailleurs autorisé que des militaire mettent les pièges et transportent les animaux.
Monsieur le député, la situation est grave mais elle est sous contrôle.