Comprenez-moi bien, la rétention est la moins pire des solutions, et donner au juge cinq jours pour statuer – contre deux jours actuellement – , c'est à la fois garantir que le dossier sera examiné plus sereinement et, en même temps, permettre à des personnes en situation d'errance et de vulnérabilité sociale et sanitaire d'accéder, de manière plus certaine, à des soins de première nécessité.
Le texte que nous examinons aujourd'hui est pragmatique, réaliste et respectueux du travail que les autorités réalisent tous les jours à Mayotte. C'est un bon texte, que j'exhorte chacune et chacun d'entre vous, mes chers collègues, à voter.