Parce que nul ne peut ignorer la transformation, profonde et durable, des conditions d'exercice de la liberté de manifester dans notre pays, depuis les manifestations d'opposition à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes en 2014 jusqu'à celles, inédites dans leur forme, des gilets jaunes, en passant par la contestation de la loi travail en 2016.
Chacun a ici en mémoire les graves violences qui, l'année dernière, avaient empêché la manifestation du 1er mai à Paris, et celles, hélas encore plus récentes, du samedi 1er décembre dernier. Ces défilés ont été marqués par des actes de violence et de vandalisme insupportables, contre des symboles de la République, des commerces, des forces de l'ordre, et même, contre l'Arc de triomphe et la tombe du soldat inconnu.